Bienvenue au cœur de Pérégrinations maritimes d’un ciré jaune sur talons de 12, mon journal de bord depuis quelques années !

Vous êtes éditeur ?

Journal de bord

Chapitre 1

Chapitres : Intro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

TRANSAT’ RETOUR GUADELOUPE-LA TURBALLE, 31 MARS 2016 – 11 MAI 2016

Le 21 avril 2016, j’écrivais : « Mon ciré jaune et moi, on a bien traversé l’Atlantique. Açores-France, c’est reparti. »

Quinze jours plus tard, j’achevais ma première traversée de l’Atlantique, en avril, dans le sens retour. Avec mon captain. Après trois mois à caboter sous le soleil des Antilles.

Une folie, me direz-vous. À peine.

37 jours de mer.

21 jusqu’aux Açores. 3 nuits à Horta. 12 jours pour les Glénans. 

15 heures de portant1, 35 jours de près océanique2

La dernière partie Les Glénans-La Turballe fut de loin la pire journée de mer que nous ayons connue en un mois. 

À notre arrivée, je faisais mes valises, la transat’3 avait eu raison de nous. Mais pas pour longtemps.


[1] Quand le vent te porte, autrement dit quand le vent vient de l’arrière : allures allant du travers au vent arrière. Allures assez rapides (si tant est que notre navire en acier puisse être rapide) et peu humides, mais pas forcément confortables. Statistiquement, on aurait dû connaître de nombreux moments de portant sur cette transatlantique retour. En théorie.

[2] Le près est l’allure de remontée au vent, c’est-à-dire quand le vent vient pile-poil de la direction où l’on va. (Jamais très pratique…) Ça cogne, c’est humide, et trente-cinq jours de près, c’est long. Vraiment long. En résumé, c’est l’allure la plus pénible et la moins rapide en voilier, celle où on lutte contre les éléments. Du près océanique, c’est du près débridé, avec de la vitesse. Du bon plein. Si je t’ai déjà perdu, perdu, ce n’est pas grave, ça n’a que peu d’importance pour la suite. 

[3] La transat’ et non pas le transat, bien sûr (on aurait pourtant eu moins mal aux fesses) : abréviation de transatlantique, traversée de l’Atlantique, ici dans le sens Caraïbes-France.

Vous souhaitez en lire plus ?

Saisissez votre adresse e-mail pour recevoir la suite !

Éditeurs, ce récit vous interpelle ?
Vous souhaitez m’éditer ?

Discutons-en !